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Un 15 novembre porteur d’espoir

Le collectif 3A « Alternative Á l’Austérité » se félicite du succès de la journée nationale du 15 novembre. Dans un moment difficile pour les mobilisations, des dizaines de milliers de manifestants sont descendus dans les rues de Paris et de 37 autres villes de France, porteurs du refus de l’austérité et du rejet des politiques gouvernementales et patronales actuelles. Dans le même temps, ils ont exprimé leur aspiration à construire une alternative sociale, écologique, politique et démocratique.

En quelques mois depuis la manifestation nationale du 12 avril à Paris, nous nous sommes renforcés, nous avons considérablement élargi le cercle des personnalités - plusieurs milliers - et des organisations - 95 aujourd’hui - signataires de nos appels.

L’existence dans la durée du collectif 3A, regroupant des personnalités, des associations, des syndicats et des forces politiques est un fait inédit dans notre pays. C’est un événement majeur que des organisations et personnalités si diverses parviennent à construire ainsi, de façon totalement commune et solidaire, des initiatives de grande envergure. Il est porteur d’espoir pour celles et ceux qui refusent une politique qui engendre toujours plus de misère, d’inégalités, de désespoir et conduit le pays dans le mur, pour celles et ceux qui veulent un véritable changement, un avenir de justice sociale, de solidarité et de fraternité.

Après le 15 novembre, dans le respect de toutes nos identités, nous sommes décidés à continuer ensemble. Les 3 A de l’« Alternative Á l’Austérité » vont encore se faire entendre, s’élargir et s’étendre dans tout le pays, pour offrir à celles et ceux qui le souhaitent un espace construit en commun d’initiatives, d’actions et de débats.

Nous, jeunes de divers mouvements, refusons de subir et appelons à la mobilisation du 15 novembre

Affiche éditée par l'Ecole de la montagne rouge pendant le "printemps érable" et ses violences policières

Affiche éditée par l’Ecole de la Montagne Rouge pendant le « Printemps érable » et ses violences policières

Alors que le pays s’enfonce de plus en plus dans le chômage et la précarité, les jeunes sont les premières victimes des politiques austéritaires menées aujourd’hui. Le gouvernement de Manuel Valls se soumet aux exigences du patronat et des libéraux européens qui détériorent notre avenir. Le dogme de la réduction des dépenses publiques frappe de plein fouet les jeunes. Les services publics, dont les universités, sont étranglés par la réduction drastique des moyens, par conséquent, les conditions d’étude se dégradent. Récemment, le ministère a annoncé une réduction de 20% de la prochaine dotation de l’Etat aux universités soit un plan d’économie de 400 millions d’euros…

Le gouvernement semble plus attentif aux revendications du Medef qu’aux aspirations et aux besoins des jeunes. Nous souhaitons que les intérêts des jeunes priment sur les revendications du MEDEF.

L’organisation patronale revendique toujours plus pour dépouiller notre génération et gonfler ses profits. Plutôt que de lutter contre la précarité, la crise du logement ou les stages sous-rémunérés, le gouvernement octroie plus de 41 milliards d’euros aux entreprises sans la moindre contrepartie en termes d’emplois ou d’investissement. L’austérité pour tous, notamment les plus jeunes, et les cadeaux pour quelques-uns est une situation qui augmente la précarité et les injustices et à laquelle nous ne pouvons nous résoudre.

Les budgets d’austérité qui visent à nous faire payer la crise sont une impasse économique et sociale partout où ils sont appliqués.

Ils vont à rebours de la nécessité de transformer notre économie, seule à même de nous garantir des conditions d’existences stables.

Le réchauffement climatique nous promet une multiplication des événements climatiques extrêmes (sécheresses, montée des eaux, tempêtes), une chute de la biodiversité et un coût économique et social gigantesque - des conséquences qui n’iront qu’en s’aggravant au fur et à mesure des années et de l’immobilisme des responsables politiques, des conséquences qui seront subies par notre génération et celle de nos enfants.

Pire, la mobilisation légitime et nécessaire de la jeunesse contre des projets totalement irréfléchis et potentiellement dévastateurs obtient pour seule réponse la répression policière et médiatique, situation qui conduit à des catastrophes humaines telles que la mort de Rémi Fraisse tué par une grenade offensive de la gendarmerie. Nous réclamons du gouvernement qu’il condamne les violences policières et modère les agissements et l’arsenal des forces de l’ordre. Le gouvernement doit mettre fin aux interdictions de manifester pour que les mouvements sociaux soient respectés pour ce qu’ils nous disent de la société.

Nous, jeunes issus de divers mouvements, nous nous opposons au discours ambiant selon lequel il n’y aurait « pas d’alternatives »

Cette vieille rengaine ne vise en réalité qu’à maintenir les privilèges de quelques-uns au détriment de l’intérêt général. Cette politique qui tourne le dos à la transformation sociale nous choque profondément et n’est pas sans lien avec la montée de l’extrême droite. Ces derniers mois, les mobilisations se sont multipliées : cheminots, paysans, intermittents et lycéens. Dans les universités, étudiants et personnels s’organisent pour dénoncer les restrictions budgétaires. Tous refusent de subir et réclament une politique alternative.

C’est par la construction de ces mobilisations sociales que nous créerons les conditions pour une alternative sociale, écologique et démocratique et obtenir satisfaction sur nos revendications :

  • Le rejet du budget d’austérité
  • Une augmentation du budget des universités à la hauteur des besoins réels
  • L’arrêt de la répression policière et des interdictions de manifester

Mouvement des Jeunes Socialistes, Parti de Gauche, Mouvement des Jeunes Communistes (MJCF), Jeunes Écologistes, Nouvelle Donne Campus, Ensemble secteur jeune, Union des Etudiants Communistes (UEC), Gauche Unitaire secteur jeune

Ecologistes, nous manifesterons le 15 novembre pour une alternative à l’austérité

Tous et toutes solidaires pour un budget écologiste en 2015

Alors que la COP21 qui aura lieu à Paris fin novembre 2015 revêt des enjeux primordiaux pour le climat et devrait être la priorité du gouvernement, François Hollande s’embourbe dans une politique ultra libérale ne répondant qu’à une logique austéritaire qui n’a jamais su faire ses preuves.
La loi de la transition énergétique vient juste d’être votée en France, et le budget proposé par Manuel Valls ne sera pas à la hauteur des enjeux. Il ne permettra même pas d’assurer à minima la transition énergétique nécessaire de notre économie.

L’austérité imposée en France plombe toute reprise possible. Le gouvernement ne comprend pas la différence entre un assainissement budgétaire nécessaire et l’austérité,sans investissement pour l’avenir comment préparer le futur ?
La politique court-termiste menée par le gouvernement nous conduit dans le mur et ne fait qu’accroître les conséquences des crises environnementales, sociales et politique.
Pourtant des marges de manœuvre budgétaires existent. La France se trouve être le 25ème pays sur28 dans l’Union européenne en terme de fiscalité écologique, nous sommes encore une fois à la traîne.

Nous, militants et militantes d’EELV appelons au rejet par les député-e-s du budget proposé par le gouvernement et appelons tous les citoyens et toutes les citoyennes à participer à la manifestation du 15 novembre contre l’austérité !

Mathieu Béchu Diaz, Jacques Boutault, Karima Delli, Corine Faugeron, Jérôme Gleizes, Chekra Kaabi, Elise Lowy, Anny Poursinoff

Les socialistes affligés participeront à la journée nationale du 15 novembre pour « dire non au budget d’austérité ! »

La loi de finance 2015 est hautement symbolique. En pérennisant le pacte de compétitivité et mettant en œuvre le pacte de responsabilité, ce budget consacre la politique de l’offre dans lequel le président de la République et son Premier ministre ont décidé d’engager la France jusqu’en 2017.

Cette politique n’est pas une politique de gauche

Elle organise un transfert de 2 points de PIB (41 milliards) en faveur des profits. Elle amputera 10 milliards de dépenses sociales, dont 4 milliards de dépenses de santé. Elle réduit notamment les dotations des collectivités territoriales de 3,7 milliards et condamnera celles-ci à mettre en suspens ou à réduire leurs investissements publics. Elle bricole des mesures fiscales et familiales illisibles, faute d’avoir mis en chantier la révolution fiscale que toute la gauche attendait. Elle entretient le gel des salaires qui s’est d’ores-et-déjà diffusé dans les négociations salariales du secteur privé. Cette politique est inefficace pour juguler la déflation qui s’abat sur la zone euro.

L’action des députés « frondeurs » n’a pas été entendue. Ces derniers ne prendront néanmoins pas le risque d’une crise de régime et ne voteront pas contre le budget.

L’action parlementaire se heurte désormais aux frontières d’une cinquième République à bout de souffle. C’est dans ce contexte que la manifestation appelée par le collectif AAA (Alternative A l’Austérité) prend toute son importance. Elle donne l’occasion au peuple de gauche de rappeler au chef de l’Etat qu’il s’était engagé à sortir la France et l’Europe du piège de l’austérité.

La place des socialistes affligés par les choix budgétaires faits pour la seconde partie du mandat est aux côtés des organisations syndicales, des associations et de ceux de nos partenaires écologistes et de la gauche qui seront dans la rue le 15 novembre pour dire « Non à l’austérité ! ». Nous appelons les militants socialistes à s’y joindre en nombre.

Le 12 novembre 2015

Liêm Hoang Ngoc (membre du BN du PS)
Mathurin Levis (membre du BN du MJS)
Philippe Casier (membre du CN du PS)

Journée de manifestations du 15 novembre : une première victoire

La journée de manifestations du samedi 15 novembre appelée par le collectif 3A constitue d’ores et déjà un succès. Jamais en effet depuis l’élection de François Hollande aucun appel de ce type n’avait rencontré une telle diversité de signataires. A Paris comme dans une vingtaine de grandes villes françaises dont Toulouse, Bordeaux, Nantes, Lyon, Strasbourg, Metz, Nice, Limoges etc… manifesteront unis syndicats, associations, partis politiques, personnalités.

Après le premier appel de 250 signataires, ce sont en effet plus de 70 organisations qui se mobilisent aujourd’hui pour dire non au budget du gouvernement Valls-Hollande, non aux exigences du Medef, pour une alternative sociale, écologique et démocratique à la politique actuelle.

Le collectif3A appelle aussi dans ces manifestations à protester contre la criminalisation et la répression accrue des mouvements sociaux, écologiques et citoyens et à exiger la vérité et les sanctions au plus haut niveau de l’Etat suite à la mort de Rémi Fraisse.

LA MANIFESTATION PARISIENNE PARTIRA DE DENFERT-ROCHEREAU A 14 HEURES

La liste des autres manifestations se trouve sur le lien suivant : http://www.collectif3a.org/?page_id=153

Ceux qui appellent au 15 novembre (liste établie au 13 au matin).

Les 300 premiers signataires : http://www.collectif3a.org

Les organisations :

Syndicats :

CGT :

URIF-CGT (Ile-de-France), UD CGT 75, UD CGT 94, UD CGT 91, UD CGT 92, 

UD CGT de la Marne, Ariège, Haute-Garonne, Loire-Atlantique, Puy-de-Dôme, Hautes-Pyrénées, Pyrénées orientales, Seine-Maritime, Tarn et Garonne, UL CGT Brest, UL CGT Roissy, Arles et Metz

CGT de la Culture, CGT Finances,  Fédération de l’équipement et de l’environnement CGT
, Fédération des organismes sociaux CGT, 
Fédération des services publics CGT, Fédération Nationale des Industries Chimiques CGT
, Filpac-CGT, Syndicat National CGT de la Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (SNACCRF-CGT), Syndicat National des Agents des Douanes CGT (SNAD-CGT)
, Syndicat National des journalistes CGT (SNJ-CGT)
,  Union Générale des Fédération de Fonctionnaires CGT, Union Syndicale CGT Commerce et Services de Paris, CGT Pôle emploi Bretagne, CGT Pôle emploi Ile de France, Fédération nationale agriculture et forêt (FNAF), Syndicat national travail emploi formation professionnelle

FSU : SNPES PJJ-FSU, SNESUP, SNUITAM-FSU
, SNUPDEN-FSU, SNU Pôle emploi-FSU, FSU Doubs, FSU Haute-Garonne, FSU Gironde, FSU Pyrénées Orientales, FSU Haute-Savoie, FSU Loire-Atlantique, FSU Oise et FSU Seine-St Denis

Solidaires : Sud-Energie, et aux manifestations de leurs départements : Solidaires 29, Solidaires 63, Solidaires Rhône, Solidaires Loire-Atlantique, syndicat sud du Conseil Général de Moselle

UNEF : AGE UNEF Clermont Ferrand
, AGE de l’ENS 

Partis : Front de Gauche, NPA, Nouvelle Donne, Gauche d’EELV, Les Socialistes affligés, des membres du BN du MJS, et, sur leurs bases, Alternative Libertaire et  le POI.

Associations : AC !, ANECR, APEIS, ATTAC, CADTM, Confédération paysanne, Convergences des services publics, Fondation Copernic, DAL, les Ef-fronté-e-s, Féminisme enjeux, Femmes égalité, La Gauche Par l’exemple, L’association Lesbiennes of color (LOCs), MNCP, MRAP, Osez le féminisme, Rencontres sociales, Sortir du Colonialisme, UFAL - Union des Familles Laïques, Syriza France

Communiqué du collectif 3A - 13 novembre 2014

Willy Pelletier « Une mobilisation qui promet » contre l’austérité

À deux jours de la manifestation organisée par le Collectif 3A (Alternative à l’austérité), Willy Pelletier, de la Fondation Copernic, se félicite « du périmètre inédit des forces rassemblées ».

L’initiative aura lieu dans deux 
jours, quel est l’état de la mobilisation ?

Willy Pelletier C’est une mobilisation prometteuse, eu égard au périmètre inédit des forces rassemblées. Tous les partis de la gauche antilibérale seront présents : de Nouvelle Donne au Front de gauche en passant par le NPA. S’ajoutent la gauche syndicale et la gauche associative, ce qui fait que cette manifestation est une co-initiative. Elle intervient alors que le peuple de gauche est en colère contre la trahison du mandat qu’il a donné en 2012. Donc tout indique que cette mobilisation sera très forte.

Le budget rectificatif prétend rassurer la Commission européenne sans faire de coupes supplémentaires dans les dépenses. Ces deux objectifs sont-ils conciliables ?

Willy Pelletier Non, ils ne le sont pas. Depuis le début du quinquennat de François Hollande, les gouvernements obéissent aveuglément aux injonctions de la Commission européenne. Ils utilisent cette dernière pour imposer l’austérité. Peu importe les rectificatifs à la marge, les conséquences sont les mêmes. Au final, les services publics se dégradent, les chômeurs sont innombrables, méprisés et culpabilisés et les salariés voient leurs revenus comprimés. Et ce n’est pas en obéissant un peu plus ou un peu moins aux demandes de Bruxelles que cet état de fait changera.

Les collectivités territoriales sont particulièrement visées par le gouvernement. La journée du 15 novembre vise-t-elle également à refuser ces coupes ?

[ … ]

Lire la suite sur l’Humanite.fr - http://www.humanite.fr/willy-pelletier-une-mobilisation-qui-promet-contre-lausterite-557502

Contre l’austérité et le coût du capital

lardon-hollandeTribune collective de syndicalistes, associatifs et politiques parue dans Politis.

Signataires : Isabelle Attard, Nouvelle Donne ; Clémentine Autain, Ensemble ! ; Ana Azaria, présidente de Femmes égalité ; Jean-Marc Canon, secrétaire général de l’Union générale des fédérations de fonctionnaires CGT ; Éric Coquerel, Parti de gauche ; Olivier Dartigolles, PCF ; Patrick Hallinger, Convergences services publics ; Liêm Hoang Ngoc, Socialistes affligés ; Jérôme Gleizes, EELV ; Christiane Marty, féministe ; Françoise Nay, militante de l’hôpital public ; Willy Pelletier, Fondation Copernic ; Baptiste Talbot, secrétaire général de la fédération CGT des services publics ; Malika Zediri, APEIS.

À entendre François Hollande et Manuel Valls, leur politique n’est pas d’austérité…

Certes, cela pourrait être pire encore. S’il appliquait à la lettre la règle d’or brandie par la Commission européenne, le gouvernement Valls devrait ajouter 28 milliards de baisse aux 21 milliards déjà rabotés pour 2015. Soit - 9,6 milliards pour la Sécurité sociale, - 7,7 milliards pour l’État et - 3,6 milliards pour les collectivités locales. Le suicide économique pourrait donc être deux fois plus rapide si on suivait les docteurs Diafoirus de Bruxelles. Auxquels, au passage, François Hollande a donné ce droit de contrôler notre budget en signant le TSCG, reniement inaugural de ses promesses de campagne. Mais la ponction de 50 milliards prévue pour les trois années à venir suffira à casser le moteur de l’économie.

Pourquoi ? Parce que les politiques d’austérité budgétaire et salariale mises en œuvre entraînent toujours plus d’austérité. Il faut être un libéral, comme Michel Sapin, pour s’étonner que la croissance se révèle plus faible que prévue. En abandonnant la perspective de baisse du chômage pour les prochains mois, François Rebsamen a d’ailleurs confirmé l’échec de cette politique. Et ce n’est pas mieux en ce qui concerne les déficits, au nom de la baisse desquels cette politique est pourtant imposée.

Or, le pire arrive. Cette fois la loi de programmation budgétaire pour les prochaines années s’attaque pour de bon aux dépenses publiques. Car si, depuis 2011, la politique restrictive a « coûté » 3,5 points de PIB et a réduit la croissance de 4,5 %, supprimant 600 000 emplois, c’est surtout par la hausse des impôts. L’augmentation de la dépense publique a certes fléchi, mais c’est quand même elle qui a permis au PIB d’augmenter sur les trois dernières années, la demande du privé étant dramatiquement orientée à la baisse. Il est plus que temps de rappeler que les dépenses publiques… rapportent au pays. C’est ce dernier moteur que le gouvernement veut désormais étouffer. Avec des conséquences catastrophiques dans tous les secteurs.

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Lire la suite sur Politis.frhttp://www.politis.fr/Tribune-Contre-l-austerite-et-le,28943.html

Non à l’austérité oui à l’alternative - Toulouse 14h30 à Compans-Caffarelli

«La colère et l’alternative», voilà ce que doit incarner la manifestation du 15 novembre à Toulouse, à l’initiative du Collectif 3 A Alternative à l’austérité. On mobilise dans le 65 via notamment un appel à personnalités.

Pas moins de 87 personnalités des Hautes-Pyrénées - élus, responsables politiques, syndicalistes, associatifs, etc. - ont déjà répondu à l’appel à se mobiliser pour la réussite de la manifestation contre l’austérité, le samedi 15 novembre à Toulouse. Ce jour-là, à l’initiative du Collectif 3A Alternative à l’austérité, une série de manifestations se déroulera dans toutes les grandes villes de France. Le Collectif 3 A regroupe diverses personnalités et organisations syndicales (CGT, notamment), politiques (Front de gauche, NPA, Nouvelle Donne), associatives (Attac, par exemple), citoyennes, etc. Il est ouvert à tous les citoyens qui veulent construire une alternative sociale, écologique et politique à la politique d’austérité du gouvernement Valls.

Lire la suite sur le site de ladepeche.fr - http://www.ladepeche.fr/article/2020/11/12/1989223-non-a-l-austerite-oui-a-l-alternative.html

Déplacement en bus à Toulouse

Pour aller à la manifestation à Toulouse, le samedi 15 novembre (à 14 h 30, à Compans-Caffarelli), un bus partira de Tarbes à 11 heures, depuis l’entrée de l’A64 de Tarbes-Est, et de Lannemezan, à 11 h 30 (entrée 16). Participation aux frais : 10 €. Renseignements et inscriptions : [email protected], [email protected], [email protected], [email protected], 06.16.89.56.33 et 05.62.93.12.67.

 

attac

Attac appelle à manifester le 15 novembre

Le collectif pour des Alternatives à l’austérité (3A) appelle à manifester samedi 15 novembre contre le budget 2015.

La politique menée par Manuel Valls et François Hollande est non seulement une politique néolibérale injuste et inégalitaire, mais un échec total du point de vue même de ses objectifs affichés, la relance de la croissance et la réduction des déficits.

Ce gouvernement est tellement dévoué aux banques qu’il sabote ouvertement la taxe européenne sur les transactions financières afin que BNP Paribas puisse poursuivre ses opérations spéculatives sans aucune restriction.

Faisant adopter une loi sans financements ni ambition, ce gouvernement ignore totalement l’urgence de la transition écologique. Pire, il s’entête dans son soutien aux projets inutiles et imposés et réprime les mouvements légitimes de contestation, allant jusqu’à laisser sa police tuer un manifestant au barrage de Sivens.

Cette situation crée une grave crise politique dont la droite et l’extrême-droite tentent de tirer profit en occupant la rue et l’espace public.

C’est pourquoi Attac appelle à participer aux manifestations organisées ce samedi 15 novembre par le collectif 3A. D’autres politiques sont possibles, les mouvements sociaux et citoyens le montrent tous les jours par leurs initiatives et leurs luttes.

Attac France,
Paris, le 12 novembre 2014

Quimper, Brest, Saint-Brieuc, Rennes ! On manifeste en Bretagne le 15 novembre

La CGT Pôle emploi Bretagne s’associe et soutien les manifestations organisées ce samedi 15 novembre, associant Citoyens, Syndicats, Associations, Partis Politiques contre l’Austérité, à Quimper, Brest, St Brieuc, Rennes (appel en PJ).

La CGT Pôle emploi Bretagne invite tous ses syndiquéEs à être présents dans ces rassemblements et promouvoir les initiatives du 15 novembre auprès de l’ensemble des agents (distribution de l’appel, information sur les panneaux syndicaux de chaque site).

Nos fédérations : La Fédérations des Organismes Sociaux (FNPOS CGT) et l’Union Générale des Fédérations de Fonctionnaires (UGFF CGT) sont parties prenantes (comme d’autres Fédérations CGT, syndicats ou structures interprofessionnelles) du Collectif 3A (Ensemble pour une Alternative A l’Austérité) à l’initiative de ces rassemblements et manifestations.

La CGT Pôle emploi Bretagne invite tous les syndicats CGT, structures interprofessionnelles, à rejoindre ces rassemblements et construire les collectifs qui viennent de voir le jour à Quimper, Brest, St Brieuc et Rennes. La CGT Pôle emploi Bretagne y prendra toute sa place.

Soyons nombreux ce 15 Novembre !

  • Quimper - 11h Place Terre au Duc
  • Brest - 14h30 Place de la Liberté (13h15 Covoiturage au départ de Morlaix Parking de la Place René Cassin)
  • St Brieuc - 11h00 Place Duguesclin
  • Rennes - 10h30 place de la Mairie

L’austérité n’est pas le remède à la crise mais sa plaie, le peuple grec l’a appris à ses dépens

SYRIZA Paris invite à manifester avec nous, le 15 novembre, tous ceux et celles qui ne se résignent pas à la politique d’austérité menée en France, en Europe, dans le monde. La Grèce a servi de cobaye, elle est aujourd’hui le triste exemple de ses fruits.

Cette journée est capitale : elle est l’occasion de montrer de façon éclatante à nos dirigeants que le peuple est acteur de son destin, et que son destin ne sera pas dicté par la ligne néolibérale, seul horizon des pouvoirs en place en Europe. Que l’austérité n’est pas le remède à la crise, mais sa plaie, le peuple grec l’a appris à ses dépens : la voie de l’austérité ne peut que précipiter les nations vers une crise d’un nouveau genre. La crise, cause brandie pour contrer toute idée d’un renouveau des pratiques et du personnel politique, s’est métamorphosée, de financière qu’elle était, en crise budgétaire. Aujourd’hui, la politique d’austérité provoque un mouvement de déflation qui risque d’enfoncer l’Europe entière dans la récession.

Il est de la responsabilité de nous tous de rompre cette dynamique dont les effets néfastes se diffusent sur toute l’Europe et l’économie mondiale.

SYRIZA a été aux premières loges de l’expérience grecque qui depuis plus de cinq ans montre au monde les échecs répétés des politiques néolibérales. Les grands pontes de l’austérité continuent pourtant de l’administrer doctement à leur cobaye épuisé, en dépit de tous les résultats empiriques.

Or leur remède amène à la catastrophe sociale : aujourd’hui, un Grec sur trois est au chômage ; un Grec sur trois vit avec moins de 470€ par mois ; 40,5% des enfants grecs, selon l’UNICEF, vivent sous le seuil de pauvreté. Cette irruption brutale en Grèce d’une misère qu’on croyait appartenir au passé, ces enfants qui n’ont pas un repas complet par jour, voilà le résultat des sacrifices infligés depuis plus de cinq ans au peuple grec.

L’austérité s’est montrée impuissante à sortir la Grèce de la crise économique, et ne saura pas mieux faire en Europe. En revanche, elle a ressuscité les forces populistes d’extrême droite qui s’imposent de plus en plus sur la scène politique européenne. Est-il nécessaire de représenter le danger que constituerait l’arrivée de tels partis à la tête des états?

Nous devons dire NON aux politiques d’austérité. En Grèce, en Espagne, au Portugal, en Belgique, partout en Europe, de plus en plus de citoyens se mobilisent contre les politiques néolibérales et se font les acteurs des changements qu’ils rêvent pour le monde.

Le peuple français doit se mobiliser avec toutes ses forces contre l’austérité que les gouvernements successifs renforcent de plus en plus.

Non à une politique, menée par le MEDEF qui permet l’augmentation des dividendes des actionnaires au détriment des salariés, des chômeurs, des pauvres.

Non à la remise en cause des acquis sociaux.

La baisse des dépenses de l’État, la fermeture de services publics, la baisse des prestations de la sécurité sociale, la précarisation des travailleurs, l’acceptation par les pouvoirs publics des la fermeture des grandes usines engagent la France dans l’engrenage désastreux qui est en train de ruiner la Grèce.

Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent ; ce sont
Ceux dont un dessein ferme emplit l’âme et le front,
Ceux qui d’un haut destin gravissent l’âpre cime
Ceux qui marchent pensifs, épris d’un but sublime.

Victor Hugo

Le 15 novembre, soyez de ces marcheurs !

Le développement des services publics peut-il nous sauver de la crise? - L’Humanité

Tribune de Jean-Marie Harribey, Bernadette Groison et Baptiste Talbot parue dans l’Humanité le 4 Novembre 2014

La dépense publique, un handicap pour l’entreprise ? Par Jean-Marie Harribey Professeur 
à l’université Montesquieu (Bordeaux), coprésident 
des Économistes atterrés, Bernadette Groison Secrétaire générale 
de la FSU et Baptiste Talbot Secrétaire général de la fédération CGT des services publics

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Jean-Marie Harribey Professeur 
à l’université Montesquieu (Bordeaux), coprésident 
des Économistes atterrés : « Le travail productif dans 
les services non marchands « 

Auteur de la Richesse, la Valeur et l’Inestimable, 
Éditions LLL, 2013. 530 pages, 28 euros.
La crise que le capitalisme inflige aux sociétés est l’aboutissement d’une fuite en avant financière des classes dominantes pour tenter de surmonter la difficulté de créer et réaliser de la valeur, née d’une part de la dégradation de la condition salariale, et d’autre part des limites de la planète. Ces deux contraintes ruinent la rentabilité du capital et le rêve de l’accumulation infinie, que la démesure financière ne peut pas compenser à long terme.
Les politiques d’austérité marquent la détermination de la bourgeoisie financière, des gouvernements et des institutions internationales à profiter du désastre social et de la faiblesse des mouvements sociaux pour élargir encore davantage la sphère de la marchandise : services publics « ouverts à la concurrence », c’est-à-dire privatisés ; droit du travail « modernisé », c’est-à-dire amoindri ; inflation « maîtrisée », c’est-à-dire salaires en recul par rapport à la productivité ; courbe du chômage « inversée », c’est-à-dire repartie à la hausse ; nature « prise en compte », c’est-à-dire confiée au marché des droits à polluer.
L’argument essentiel justifiant ce démantèlement général de l’espace public, collectif ou commun est que celui-ci serait un handicap pour les entreprises privées, considérées comme seules productives, et donc pour l’économie en général. Cet argument est faux de bout en bout. Les travailleurs employés dans les services non marchands (éducation et santé publiques, services municipaux…) sont productifs non seulement de richesse très utile à la société mais aussi de valeur économique, mesurée monétairement bien qu’elle soit non marchande. Le tourment du capital est que des ressources humaines et matérielles ne soient plus disponibles pour sa propre valorisation. Et ses idéologues clament que la sphère privée ne peut pas supporter la charge des dépenses publiques et sociales, occultant le fait que lesdits prélèvements obligatoires sont effectués sur un PIB déjà augmenté du fruit de l’activité non marchande. L’impôt est le prix des services non marchands acquitté collectivement, par contraste avec le prix des marchandises payé individuellement. Le tourment du capital devient cauchemar : par le biais de la socialisation de ce paiement collectif intervient une certaine redistribution des revenus, timide certes mais réelle.
La vacuité du discours libéral est sidérale : les économistes inféodés à la logique capitaliste ignorent la distinction entre le financement monétaire ex ante de l’activité et son paiement ex post. Si les entreprises privées anticipent des débouchés, elles investissent et embauchent (ce qui n’est plus le cas aujourd’hui) et doivent trouver pour cela un financement, les acheteurs payant ensuite les marchandises produites. La collectivité anticipe l’existence de besoins sociaux, et donc investit et embauche, les contribuables payant collectivement après coup les services rendus. Le problème né de l’application des politiques néolibérales en Europe est que le financement préalable de l’activité non marchande a été interdit : État et collectivités territoriales n’ont plus accès à la création monétaire directe et doivent se tourner vers les marchés financiers. Les libéraux craignent l’inflation, alors que d’immenses besoins existent pour assurer une transition sociale et écologique avec un nouveau type de richesse : des services non marchands et des investissements soutenables pour endiguer la machine capitaliste. Le XXe siècle n’a pas réussi à résoudre la question sociale, le XXIe ne résoudra pas plus la question écologique si les deux ne sont pas liées, sans que l’une ne subordonne l’autre.
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Bernadette Groison Secrétaire générale 
de la FSU : « Une chance pour l’avenir 
des jeunes générations » 
Avant de répondre, peut-être conviendrait-il de caractériser cette crise. Désigner la dépense publique parmi les causes de la crise relève de l’amnésie. On a trop vite oublié qu’en 2008, ce sont les outrances de la financiarisation de l’économie qui ont déclenché une dépression économique et sociale sans précédent depuis 1929. Le système financier, sauvé par les États, s’est ensuite retourné contre eux en les sommant de réduire leurs dépenses. Le souvenir de ce tour de passe-passe est nécessaire pour examiner l’utilité supposée des politiques d’austérité qui sont autant de sacrifices demandés aux salariés, aux retraités et aux agents de la fonction publique.
En 2008, tous les observateurs ont souligné que si l’impact social de la crise avait été moins fort en France que dans d’autres pays européens, c’est parce que nous avions des services publics développés. La fonction publique et les services publics agissent pour l’intérêt général. Dire qu’il vaut mieux aider financièrement les entreprises et réduire pour cela les moyens de l’action publique, cela revient à penser que l’investissement au profit d’intérêts privés suffirait à construire une société cohérente et créatrice de richesses pour tous. Or, le marché ne crée pas de lui-même cette redistribution, il ne se suffit pas non plus pour produire ces richesses. Nombre d’entreprises ne réinvestissent pas leurs bénéfices et n’emploient pas davantage.
Par ailleurs, lorsqu’il y a cinq millions de chômeurs, réduire le nombre de salariés des services publics est un non-sens. À la fois parce qu’ajouter du chômage au chômage ne résoudrait rien, mais aussi parce que tous ces salariés sont autant d’acteurs économiques et de consommateurs qui contribuent au fonctionnement de la machine productive.
D’autre part, les services publics et la fonction publique sont des outils essentiels pour les entreprises. Comment pourraient-elles recruter des salariés formés sans investissement dans le système éducatif ? Comment assurer leur transport sans réseaux de transport collectif efficaces ou un réseau routier entretenu ? La formation des jeunes, le développement de la recherche sont-ils autre chose que des investissements ? Tout comme la mise en œuvre de plans de prévention sanitaire ou l’amélioration de la collecte de l’impôt et la lutte contre la fraude fiscale. Cela implique des investissements matériels et humains. À quoi servirait un équipement de pointe sans les personnels formés pour le faire fonctionner ? Par ailleurs, l’État et les collectivités locales, avec la commande publique, permettent à de nombreuses entreprises de garantir leur fonctionnement et l’emploi de leurs salariés.
La crise que nous traversons suppose que les services publics soient pensés et conçus comme les fers de lance d’un nouveau mode de développement socialement et écologiquement responsable. Alors que des défis restent à relever (élévation du niveau de qualification, réussite de tous les élèves, mutation énergétique, révolution technologique, mutations industrielles et agricoles, transition écologique…) et que les évolutions démographiques de notre société entraînent de nouveaux besoins (croissance démographique, meilleure espérance de vie, vieillissement…), les services publics doivent jouer tout leur rôle dans la relance de l’activité du pays, l’anticipation des mutations à venir et dans le respect des principes d’égalité, de neutralité, d’équité et de solidarité.
Les services publics restent une idée moderne capable de répondre aux défis du XXIe siècle, sans laquelle il n’y a pas de société commune possible. C’est possible par un partage juste des richesses et donc la mise en œuvre d’une réelle réforme fiscale. C’est un engagement politique nécessaire pour une société du progrès pour tous.
Les services publics sont un investissement que fait la société, une chance pour l’avenir des jeunes générations.
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Baptiste Talbot Secrétaire général de la fédération CGT des services publics : « Pour vivre aujourd’hui 
et construire demain »
Des services publics forts sont un puissant facteur de cohésion sociale et de développement économique. La situation de nos concitoyens s’est certes dégradée depuis de trop nombreuses années mais le contraste n’en reste pas moins important entre la situation de la France et celles des pays dans lesquels le marché a, davantage que dans le nôtre, accru son emprise sur la société. Ainsi, en Grande-Bretagne, après les destructions massives d’emplois publics et la vague de privatisations menée par Thatcher et ses successeurs, on constate une explosion de la pauvreté, une baisse des salaires réels et un taux d’incarcération parmi les plus élevés dans les pays riches. De même en Allemagne, sous l’effet des politiques austéritaires, un habitant sur six vit sous le seuil de pauvreté.
En France, compte tenu du rôle de la puissance publique en matière d’infrastructures et de l’importance de la commande publique, les coupes opérées depuis plus de dix ans dans les budgets publics ont participé à la mise en panne de l’économie. Elles ont aussi largement contribué à la dégradation de la situation salariale et donc à l’affaiblissement de la consommation. Ce cercle vicieux de l’austérité doit être rompu, exigence qui sera au cœur de la journée d’action citoyenne du 15 novembre.
Non seulement la dépense publique n’est pas l’ennemie du développement mais elle en est une condition : en 2011, en France, les recettes publiques représentaient 50,8 % du PIB et la croissance s’est établie à 1,7 %. La même année en Suède, les recettes publiques étaient à 53 % du PIB et la croissance était de 4,2 %. Au Danemark, de 2000 à 2010, les recettes publiques n’ont jamais été inférieures à 55 % du PIB et la moyenne de la croissance annuelle a été de 3,8 %, contre 1,8 % en France.
Le dynamisme démographique est un autre motif justifiant la reconquête des missions publiques et leur extension. Les besoins de services publics sont importants et le seront de plus en plus. Qui peut dire qu’il y a trop de personnels dans les hôpitaux, trop de crèches publiques, trop de logements sociaux ? La question est de savoir si oui ou non la puissance publique et la population maîtriseront les outils de réponse à ces besoins. La CGT répond évidemment positivement à cette question et elle est donc déterminée à affronter les tenants du marché et du renoncement démocratique.
Au motif de la résolution de la crise, le capital et ses relais politiques mènent une offensive féroce contre les droits sociaux, les garanties collectives et les conquêtes démocratiques. Les services publics, la fonction publique, constituent de puissants vecteurs de résistance à cette offensive. Des pans importants de notre société échappent à la logique marchande. Le statut de la fonction publique joue à cet égard un rôle fondamental en termes de garanties, pour les citoyens usagers et les personnels.
Des services publics forts, qui se développent, qui continuent de démontrer leur utilité sociale et économique, concourent à notre ambition de transformation sociale. Ils sont la preuve vivante que la loi du marché et des plus riches n’est pas une fatalité à laquelle l’humanité serait condamnée. Ainsi, au travers de la question du devenir des services publics, de la fonction publique et des missions publiques, c’est aussi la perspective du nécessaire dépassement du système capitaliste que nous posons. Les crises successives, les ravages qu’elles produisent sont constitutifs du capitalisme. Sa mise à bas est une étape indispensable pour sortir durablement d’une crise qui est en fait la norme.

Les militants de l’ESS dans la rue le 15 Novembre - Politis

Article publié dans Politis le 31 Octobre 2014

La politique gouvernementale affecte un nombre sans cesse croissant de citoyens, chômeurs, précaires, travailleurs pauvres, familles.
La politique « pro-entreprise », elle aussi, a ses laissés pour compte. Les petits sous-traitants, les artisans… Parmi eux, les entreprises de l’ESS ne sont pas en reste notamment dans le champ associatif mais pas seulement.
C’est pourquoi la manifestation contre l’austérité du 15 novembre les concerne.

Les dérives libérales auxquelles s’abandonne le gouvernement Valls ont, depuis des années, fait exploser les besoins sociaux tout en démantelant les outils créés de longue date pour y répondre.

Lors du Congrès de la FMF, Jean-François Naton a, au nom de la CGT, souligné ce que les destructions des protections du travail provoquaient de nouvelles pathologies grevant les budgets sociaux. On aurait pu tout autant se référer aux dégradations environnementales. Dans ces deux champs le « choc de simplification » au profit des seules entreprises va accroître les prédations et leurs conséquences humaines et sociales.

Le Collectif des Associations Citoyennes, partie prenante au collectif 3A qui appelle à la manifestation, ne cesse de dénoncer les dégâts à venir pour le tissu solidaire associatif du fait des destructions budgétaires conséquences du Pacte dit de responsabilité.

La Mutualité, bien commun des citoyens et en premier lieu des salariés, se voit aujourd’hui menacée dans sa nature démocratique et dans ses moyens pour répondre à l’accès au soin de millions de personnes, mais aussi pour la prise en charge de toutes les solidarité.
 Ce sera l’objet de la rencontre organisée le 1er décembre par l’Humanité et la MGEN et sur laquelle nous reviendrons dans les prochains jours.

Pour toutes ces raisons, qui viennent spécifiquement se surajouter aux aspirations à une autre politique commune à des très nombreuses organisations politiques, syndicales et structures du mouvement social de autre politique, les militants d’une ESS engagée dans la transformation sociale seront sans doute nombreux dans la rue le 15 décembre.